Alain Roubach a donné une interview au magazine entrepreneur.fr, pleine de conseils de grande qualité. Avec des réponses aussi authentiques, anti-langue de bois, voilà un entrepreneur avec un cerveau droit bien développé! Alain montre de l’empathie et de la sensibilité et il applique, sans le savoir je pense, la philosophie du web2.0. C’est à dire qu’il choisit ses passions, partage ce qu’il a appris comme ici, crée des entreprises avec de nouvelles rencontres. Avant d’acheter la marque Léon de Bruxelles et de la développer à Paris, il avait fait ses armes en créant le premier burger français avant l’arrivée de McDo. Sa première entreprise avait même offert « gratuitement » des micro-ondes au boulangerie pour qu’elles vendent ses loveburger. C’est encore plus fort que la machine Nespresso qui n’a jamais été gratuite et qui ne pouvait servir que pour leurs capsules de café. Plus maintenant, merci Casino!
Aujourd’hui, les entreprises offrent des avantages aux internautes, fans de leurs marques, pour qu’ils deviennent des ambassadeurs, les prescripteurs puissants de leurs produits. Car un consommateur qui vante ou critique ses marques est plus crédible qu’un journaliste, qui a perdu son indépendance dans la perception du public. Certains blogueurs deviennent même des coproducteurs comme la marque André qui commercialise des chaussures dessinées par certaines de leurs fans blogueuses.
Contrairement à ce que dit Alain, en 2010 les consommateurs ont un vrai pouvoir d’influence. Regardez, les fans de Nestlé ont critiqué la marque kitkat pour avoir fermé sa page facebook alors que Nestlé était accusée par Greenpeace d’importer de l’huile de palme qui contribuait à la déforestation et donc à la disparition d’espèces comme le Ourang- outan.
Bref, Alain sait nourrir ses passions en donnant du plaisir à son entourage. J’ai pu le voir à l’œuvre mardi dernier. En voilà un qui ne fait pas le concours du mec le plus riche du cimetière. Il continue d’investir dans des projets, comme Matsuri, qui font sens pour lui avec des personnes qu’il ne connaissait pas auparavant. Après cette interview, j’aimerais bien qu’Alain s’engage à partager d’autres opinions, ses convictions gratuitement, avec les internautes…
Article écrit le jeudi 13 mai 2010 | Tags : leon de bruxelles, loveburger, matsuri, roubach | Publié dans Politique business, Responsabilités
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J’aime beaucoup le néologisme de Bertrand ‘d’entredonneur » qui convient parfaitement à Alain Roubach que je connais suffisamment bien pour le confirmer.
Il est dans la philosophie du « don de donner et donc de recevoir » ce qui peut pour certain paraitre une base de la vie en société mais qui dans les affaires se traduit le plus souvent en terme de preneur exclusif (la guerre de Troie a souvent lieu).
Comme le dit Bertrand, Alain Roubach devrait participer activement aux réflexions des blogueurs,distiller les siennes, et je suis certain qu’il nous enrichira de ses réflexions fulgurantes tout en nous surprenant par l’extrême bon sens qu’elles portent.